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Vous vous sentez seul ?
Vous n’êtes pas seul.
Et vous pouvez agir.

La solitude est une expérience humaine universelle. Elle peut être temporaire ou persistante, légère ou pesante, liée à une transition de vie, à une perte ou à un manque de relations satisfaisantes.

 

Elle n’est pas une faiblesse : c’est un signal, un besoin relationnel qui mérite d’être entendu. Comme la faim ou la soif, elle nous indique que quelque chose d’essentiel à notre équilibre est manquant : un sentiment de connexion aux autres.

À propos de la solitude

La solitude survient lorsque la qualité de nos relations ne correspond pas à ce que nous souhaiterions. Elle peut apparaître même entouré de monde, si nos liens ne sont pas nourrissants ou sécurisants.


Ce que vous ressentez n’est pas un défaut personnel : c’est une expérience partagée par des millions de personnes, à tout âge et dans toutes les cultures.


Sur cette page, vous trouverez :

  • des clés pour comprendre ce que vous traversez,

  • des exercices simples pour observer votre situation et avancer à votre rythme,

  • des témoignages inspirants,

  • des moyens concrets de rencontrer des personnes ou lieux bienveillants près de chez vous.

Je me sens seul… Que faire ?

Inspiré du guide Three Steps to Feel Less Lonely (Marmalade Trust, 2024) et du Loneliness Workbook (HelsinkiMissio, 2020), voici un parcours en trois étapes.

01

Reconnaître ce que je ressens

Accepter que l’on se sente seul est un premier pas vers le changement. Ce n’est pas un aveu d’échec, mais une prise de conscience.

Exercice possible : “Seul / Pas seul” — notez chaque jour un moment où vous vous êtes senti seul et un moment où vous vous êtes senti relié.

03

Agir par petits pas

Choisissez une ou deux actions simples cette semaine : appeler un ami, participer à une activité de groupe, marcher dans un lieu animé.

Exercice possible : Mes 3 petits pas de la semaine, fixez trois petites actions et cochez-les au fil des jours.

02

Identifier mes besoins

Manquez-vous de conversations ? D’un lien affectif ? D’un sentiment d’appartenance ? Identifier ce que vous attendez de vos relations permet d’agir plus justement.

Exercice possible : Ma balance de la solitude, ce qui l’aggrave, ce qui la soulage au quotidien.

Mes outils anti-solitude

Téléchargez gratuitement des fiches pratiques pour mieux comprendre vos ressentis, identifier vos besoins et agir à votre rythme.

Ces outils sont inspirés du Loneliness – A Workbook by Your Side développé par HelsinkiMissio (2020) et de méthodes validées scientifiquement. Ils sont adaptés au contexte français pour vous aider à mieux comprendre vos ressentis, identifier vos besoins et agir à votre rythme.

Auto-check “Je suis / Je ne suis pas seul·e”

Un court exercice quotidien pour observer vos ressentis.

 

Notez chaque jour un moment où vous vous êtes senti seul·e et un moment où vous vous êtes senti relié·e.

Ma liste “Ce qui augmente / diminue ma solitude”

Identifiez les situations, habitudes ou pensées qui nourrissent votre solitude… et celles qui l’allègent, même légèrement. Cet outil vous aide à repérer vos leviers d’action.

Plan “3 actions cette semaine”

Fixez-vous trois petits pas concrets à réaliser dans la semaine pour créer ou renforcer des liens. Cochez vos actions au fur et à mesure et observez l’impact sur votre bien-être.

Changer mes pensées-pièges

Visualisez les personnes qui comptent pour vous, la fréquence de vos échanges et la qualité de ces liens. Cet outil met en lumière les relations à entretenir, développer ou réactiver.

Approches validées scientifiquement

Il existe des approches et des dispositifs évaluées scientifiquement et recommandées pour réduire la solitude.

Groupe d’étude biblique

Ateliers de groupe et cercles d’échanges

  • Cercles d’amitié ou de soutien en petit groupe : favorisent le partage d’expérience, renforcent le sentiment de confiance, permettent la création de liens durables PMC Frontiers

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Soutien par des bénévoles formés

Mise en relation de personnes isolées avec des bénévoles formés pour des échanges réguliers : un modèle efficace lorsque les interactions individuelles sont privilégiées. PMC Frontiers

Thérapie de groupe

Thérapies cognitivo‑comportementales (TCC)

Visent à identifier et modifier les pensées négatives injustifiées (hypervigilance sociale, crainte du rejet). Plusieurs études montrent que ces interventions réduisent significativement la solitude en corrigeant les perceptions biaisées
SpringerLink

Homme en fauteuil roulant

Interventions assistées par animaux

Les programmes impliquant des animaux ou des robots sociaux anthropomorphes peuvent créer du lien émotionnel et des interactions régulières, notamment en institution ou chez les personnes âgées. Frontiers

Médecin et patient

La prescription sociale

Des professionnels de santé orientent les personnes isolées vers des activités sociales, culturelles ou citoyennes adaptées à leurs besoins.
Des études montrent des effets positifs sur la réduction de la solitude, l'amélioration du bien-être et le renforcement du lien social, en particulier quand un accompagnement individualisé est proposé (ex. link workers).
The Lancet (2024)

Formes vitreuses abstraites

Compagnons numériques (chatbots / IA)

Des applications basées sur l’IA offrent désormais une forme de soutien conversationnel (IA compagnon) capable de détecter la solitude, répondre de façon empathique et réduire la solitude à long terme. arXiv

🚨 Aide immédiate

Si vous traversez une détresse émotionnelle ou avez besoin d’un soutien urgent, veuillez contacter l’un des services listés ci-dessous.

⚠️ La Fédération française pour les liens sociaux n’est pas un service d'urgence, ni une ligne d’écoute en cas de crise.


Nous ne remplaçons pas l’avis d’un professionnel de santé. En cas de besoin immédiat, parlez-en à votre médecin, ou contactez directement l’un de ces services d’assistance.

Ils ont vécu la solitude… et s’en sont relevés

« J’ai déménagé à 600 km pour mes études. En théorie, j’étais entouré : une grande ville, une résidence étudiante, des cours tous les jours. Mais je ne parlais à personne vraiment. Je mangeais seul, je sortais seul, je faisais semblant d’aller bien. »

Théo découvre un groupe d’échange organisé par une association de santé mentale dans son université. Il ose assister à une première rencontre.

« C’était la première fois que j’entendais d’autres étudiants dire : “Je me sens seul, moi aussi.” Ce groupe, c’est devenu un point d’ancrage. On s’est revus, on a échangé, on s’est soutenus. »

Aujourd’hui, Théo est en master et anime à son tour des cercles de parole pour les nouveaux étudiants.

« Parler de la solitude, c’est la meilleure façon de la faire reculer. »

Théo, 26 ans – L’isolement pendant les études

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